C’est arrivé loin de chez vous

Houston : on a problème de taille dans l’espace !

29 mars 2019

Ce vendredi, deux femmes astronautes devaient marquer l’histoire en réalisant la première sortie dans l’espace « 100 % féminine ». Mais celle-ci a été annulée faute de combinaisons taille « M(edium) ». Du sexisme dans les étoiles ?

Ce 29 mars exactement, les Américaines Christina Koch et Anne McClain, actuellement en mission sur l’ISS (Station spatiale internationale), devaient réaliser la première sortie dans l’espace entièrement féminine de l’histoire. Le duo avait été présenté par la NASA le 8 mars dernier (forcément !).

Jusqu’à maintenant, les 214 sorties dans l’espace à partir de l’ISS avaient été réalisées par des binômes masculins ou homme/femme exclusivement. L’annulation de la sortie, annoncée le 25 mars, a donc semble-t-il déçu pas mal de monde sur Terre. Le responsable ?  En fait, là encore, c’est la taille qui compte. La NASA l’a expliqué clairement dans son communiqué : il n’y a qu’une partie supérieure de combinaison d’astronaute de taille « M » disponible sur l’ISS.

Une autre, de rechange, nécessiterait trop d’heures de préparation pour être utilisée ce vendredi. La NASA a donc décidé de jeter l’éponge. Christina Koch « sortira » finalement ce vendredi en compagnie de son compatriote et confrère Nick Hague. Pour la porte-parole de la NASA la situation est principalement due « aux changements que la vie en micropesanteur peut provoquer dans le corps. » Comprenne qui pourra.La parité H/F dans l’espace attendra encore un peu.

Le chiffre de la semaine

800 milliards de dollars

29 mars 2019

C’est la somme astronomique que pourrait atteindre la valeur du secteur des vols spatiaux d’ici 2 030. Une concurrence plus que féroce pour les compagnies aériennes.

Un épais rapport de la société de services financiers UBS vient de frapper le ciel comme la foudre et risque de glacer d’effroi pas mal de dirigeants de compagnies aériennes sur la planète. A l’heure où des compagnies comme Blue Origin, Space X ou Virgin Galactic bataillent dur pour rendre crédibles les voyages commerciaux dans l’atmosphère supérieure, les analystes d’UBS expliquent que ce secteur va jouir d’ici une décennie d’une expansion tout bonnement (inter) sidérante.

Le marché des vols spatiaux devrait « peser » 800 milliards d’ici 2030. Cette même année charnière, le « tourisme spatial », rappelons-le toujours à l’état expérimental, devrait peser 3 milliards de dollars.

Reste à voir si la concurrence entre les différents candidats aux étoiles et les progrès techniques parviendront à faire décoller les premiers vaisseaux d’ici une décennie. Et réduire des vols de 10h aujourd’hui à.… moins de 40 minutes ! Fini le jet-lag, et welcome le rocket-lag. On n’arrête pas le progrès !

La crème de la crème

La crème princière de… Minneapolis

29 mars 2019

L’ancien fief de la Prohibition des années 20 s’est aujourd’hui tourné vers la culture et la diversité. L’Œil de Marco vous propose une balade sur les rives du Mississippi tel qu’on le rêve : direction Minneapolis.

Un bar

Ne craignez rien : au Marvel Bar, pas d’Incroyable Hulk comme physionomiste ni de Captain Marvel pour vous expliquer comment bien vous conduire. C’est le nom du « speakeasy » le plus élégant de la ville. Derrière une porte peinte en violet (comme la couleur de la pluie chez feu le chanteur Prince, l’enfant terrible du coin) se cache un bar « bohème-chic », cosy avec ses banquettes en cuir, son papier-peint en nuages bigarrées, ses colonnes de bois, son plafond très « industriel » dans le style. Belle carte de whisky, cocktails à foison, et pour les petites (et grandes) faims des planches de charcuterie dans un esprit européen.

Marvel Bar, 50 N 2nd Ave. Site : www.marvelbar.com

Un hôtel

Envie de vivre l’expérience Minneapolis à plein ? Le Hewing Hotel est situé dans le très vivant quartier de North Loop entre bars, brasseries et cafés-théâtres. Installé dans les murs d’un imposant entrepôt « historique » de la ville, l’établissement de 124 chambres accueille une clientèle jeune, vibrante et globe-trotteuse. L’esprit y est définitivement « rock », chic, et festif avec sauna, piscine et un rooftop offrant une très belle vue sur la ville. Bois, briques, cuir, matériaux nobles mais aussi végétaux dans tout l’hôtel. Un petit côté nordique pour cet établissement de caractère qui propose, dans son restaurant, une cuisine au four à bois. Du plaisir pour les yeux et l’estomac.

Hewing Hotel, 30 N Washington Ave. Site : hewinghotel.com

Un musée

« J’aime Hollywood. Mais j’aime Minneapolis un peu plus encore. » Le 21 avril 2016, Prince, autre figure légendaire du rock américain, s’éteignait de façon pas très royale dans sa résidence de Paisley Park à Chanhassen. Situé à moins de 40 minutes du centre de Minneapolis, l’endroit, dont les plans furent longtemps gardés secrets, a été transformé en musée tout à la gloire de l’artiste. Studio d’enregistrement, pièces privées, collection d’artefacts… A l’instar du Graceland d’Elvis Presley à Memphis, Paisley Park vous plonge dans l’univers de l’artiste. Différents tarifs selon les formules de visites (VIP Tour, « Ultimate Experience » …) allant de 38,50$ à 160$. Soirées « DJ » organisées deux samedis par mois pour 60$. Enfants admis sous conditions.

Paisley Park, 7801 Audubon Road, Chanhassen. Site :officialpaisleypark.com

Une visite

Consommer à outrance, c’est mal, nous le savons tous. Mais Minneapolis – ou plutôt Bloomington, dans sa proche banlieue – possède une particularité de taille : le Mall of America. Cette galerie marchande et, de par sa superficie, la deuxième plus grande des États-Unis. 40 hectares de boutiques (520), restaurants (60), un aquarium géant (Sea Life), et même un parc d’attraction (Nickelodeon Universe), pour 40 millions de visiteurs par an ! Gastronomies du monde, jouets, vêtements pour toute la famille, pâtisseries, salons de beauté, marques de luxe… de quoi dépenser vos derniers dollars dans ce temple de la démesure à l’Américaine.

Mall of America, 60 E Broadway, Bloomington. Site : www.mallofamarica.com

Le Very Bad Trip

Le casque ou la plume : ces pays où la liberté de la presse est la plus malmenée

29 mars 2019

En France, le phénomène des gilets jaunes nous montre combien le métier de journaliste est mal considéré. Mais la liberté de la presse reste sacro-sainte ici… en tout cas jusqu’à aujourd’hui. Ce qui n’est pas le cas ailleurs, dans ces pays que L’Œil de Marco met à l’index.

La Corée du Nord

C’est sans grande surprise que le pays adulé des complotistes de tout poil ne traite pas particulièrement bien les journalistes. A moins de courber l’échine, comme un peu tout le monde, devant son leader « bien aimé » Kim Jong-un au pouvoir depuis 2012. Pour Reporters sans frontières, ce très hermétique pays a même décroché la timbale : dans son classement des 180 pays en 2018, c’est le pire des cancres, le mauvais élève absolu. Par exemple, ne vous amusez pas à lire un média étranger de votre smartphone, ce sera le passage par un camp de « rééducation » (sic) assuré. Pire, lors de sa venue très médiatisée l’année dernière, ils n’ont même pas eu le tact de garder pour eux Yann Moix. C’est dire la mauvaise volonté de ces gens…

La Turquie

Être journaliste en Turquie, c’est soit la soumission à l’idolâtrie du Sultan, soit se retrouver en prison sous prétexte de trahison (110 journalistes incarcérés en 2018 ; très loin devant la Russie de Poutine !). A l’aune de l’actualité, on peut se débarrasser facilement d’un journaliste sur les rives du Bosphore. Il n’y a qu’à voir le sort terrible réservé au malheureux Jamal Khashoggi à l’ambassade d’Arabie Saoudite d’Istanbul… La liberté de la presse, voilà au moins une chose sur laquelle le Sultan et le Roi se mettent d’accord

Le Turkménistan

En janvier 2013, une loi garantissant « un libre accès au médias étrangers » et interdisant « la censure et l’entrave au travail des journalistes » entrait en vigueur au Turkménistan, république à partie unique d’Asie Centrale. Douce rêverie. Grâce à la politique assez subtile de son leader, Gurbanguly Berdimuhamedow, qui jongle à la fois diplomatiquement avec les Etats-Unis et la Russie et ne cherche pas querelle à ses turbulents voisins (Afghanistan, Iran), le pays s’autorise un contrôle très poussé de sa population et de ses médias. Arrestations et incarcérations de journalistes indépendants, menaces, tortures… Le web y est aussi très contrôlé. Et la « loi sur l’audiovisuel » de 2018 oblige les chaînes de télévision privées de « donner une image positive du pays ». Sinon, tout va bien.

L’Érythrée

Un petit passage par l’Afrique avec ce pays voisin de l’Éthiopie à l’indépendance obtenue en 1993. Pour ce qui est de la liberté de la presse, l’Érythrée est en fond de classement RSF, un des pires pays de la planète pour les journalistes. C’est simple : depuis 2001, toute forme de presse non-officielle a été interdite par le gouvernement. Une dizaine de journalistes (là encore plus qu’en Russie) sont actuellement emprisonnés sans aucune forme de procès. Sous le joug du président Issaias Afeworki et selon les propres mots de ce dernier, le pays « ne sera jamais une démocratie ». Reste aux journalistes érythréens en exil d’envoyer des informations à la population via Radio Erena installée… à Paris.

©Hassan
Destination Souvenir

Les plongées australes à Wellington de Gautier Capuçon

29 mars 2019

Avant de décoller pour une série de concerts aux États-Unis, l’éminent violoncelliste globe-trotter Gautier Capuçon revient sur l’un de ses plus beaux souvenirs de voyage : une descente dans les eaux – froides – d’un hiver au large de la Nouvelle-Zélande.

« Cela va peut-être vous surprendre, mais c’est un univers tout à fait différent de celui des salles de concerts. C’est un voyage que j’avais entrepris, pour une tournée, il y a une dizaine d’années. Je me suis retrouvé en Nouvelle-Zélande.

J’ai fait là-bas de la plongée sous-marine et je me suis lié d’amitié avec un Néo-Zélandais qui plongeait du côté de Wellington. Nous sommes allés faire des plongées absolument dingues. La mer, là-bas, est superbe. Et les fonds sous-marins recèlent de véritables trésors de la nature.

Le seul problème, c’est que nous étions en hiver et que cela rendait les sorties en mer et surtout les moments passés dans l’eau assez difficiles. Vous pouvez imaginer la température… Mais après, sortir de l’eau et déguster des coquilles Saint-Jacques ouvertes au couteau et rincées à l’eau de mer, cela en valait tout de même la chandelle ! »

En tournée aux États-Unis en avril avec la pianiste Yuja Wang début avril.

Au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence le 18 avril.

Site officiel : www.gautiercapucon.com

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