La semaine dernière au Japon ont eu lieu les funérailles traditionnelles de 114 « cadavres » d’un genre très particulier : des chiens robots AIBO lancés par la firme Sony dans les années 90. On connaissait déjà les différents paradis des Wikings, de la Chrétienté, de l’Islam et même artificiels… On dirait bien que les robots aussi méritent le leur !
« L’essence du bouddhisme habite toute chose. Même les machines ont une conscience. C’est pour cela que nous pratiquons cette cérémonie » a expliqué le moine Bungen Oi à un journaliste de l’Agence France Presse.
Le 29 avril dernier, dans le temple de Kofukuji situé à Isumi (Préfecture de Chiba) a eu lieu une cérémonie funéraire d’une grande singularité. Dans ce pays à la pointe des nouvelles technologies, ce ne sont pas moins de 114 chiens AIBO qui ont eu droit aux prières et à l’encens avant un dernier voyage vers une société de réparation de produits vintage.
Lancés avec succès par la firme Sony à la fin des années 90, ces chiens électroniques, adorés par leurs maîtres, n’ont pas résisté à l’usure du temps et, faute de pouvoir être réparés, sont passés devant un moine pour leur dernier voyage. Les propriétaires éplorés n’étaient pas présents à la cérémonie ; mais une lettre bouleversifiante accompagnait chacune des dépouilles, indiquant leur nom et la liste des merveilleux souvenirs partagés en leur compagnie.
Y’a-t-il une vie après la mort ?
Pour les AIBO, clairement oui : leurs pièces détachées, récupérées par d’anciens ingénieurs de chez Sony, permettront de sauver d’autres « chiens » en attente de réparation. Nous vivons définitivement une époque formidable…
Après le paradis robotique, L’Œil de Marco vous dévoile les paradis artificiels.