Avant la saison des concerts estivaux, détour par les salles cultes de la planète. Monte le son !
- Royal Albert Hall, Londres, Royaume-Uni
Le Royal Albert Hall, baptisé en hommage au mari de la Reine Victoria, est une salle fastueuse qui a accueille depuis 1871 les groupes les plus aristocratiques de la planète tels Led Zeppelin, The Who, ou The Cure… Ses grandes orgues, parmi les plus belles d’Albion, furent récemment mises à contribution sur l’album live du groupe américain Eels. Un immense privilège. Noblesse oblige !
Royal Albert Hall of Arts and Sciences, Kensington Gore, Londres SW7 2AP, Royaume-Uni.
- Nippon Budokan, Tokyo, Japon
Le Soleil Levant s’incline devant les dieux du rock avec la déférence qui leur est due. Eric Clapton ou le lugubre Ozzy Osbourne ont sorti de mémorables « live » de leurs prestations au Budokan, dont la particularité est de partager les mêmes jardins que le Palais Impérial. Et Marco d’imaginer un Zénith dans le parc de l’Elysée…
Nippon Budokan, Kitanomaru Koen District, Chiyoda Ward, Tokyo, Japon
- Madison Square Garden, New York, USA
Appelez-le MSG ou plus affectueusement « The Garden ». Jadis spécialisé dans la boxe avant de devenir le temple des bondissants Knicks de Pat Ewing (c’est du basket), le Madison Square Garden reste la salle de concert la plus célèbre des Etats-Unis. Madonna, U2, The Police ou Rihanna, les poids lourds de la pop y sont dans leur jardin.
Madison Square Garden, 4 Pennsylvania Plaza, New York, Etats-Unis.
- Hollywood Bowl, Los Angeles, USA
Le live des Doors en 1968, entièrement filmé, retranscrit à merveille l’ambiance qui y règne. Le Hollywood Bowl, par son architecture et son histoire qui en font le Xanadu du rock US, compose avec le panneau Hollywood du Mont Lee et Muscle Beach les chromos sublimes de la si singulière L-A. Frank Sinatra, les Jackson Five, Dolly Parton ou Maroon 5… Une litanie longue comme le Whilshire Boulevard.
Hollywood Bowl, 2301 Highmand Avenue, Los Angeles, Californie, Etats-Unis.
- L’Olympia, Paris, France
Dans le genre incontournable, l’esquif maintenu des décennies durant contre vents et marées par Bruno Coquatrix a vu passer du beau monde : un Johnny en furie qui fit voler les sièges, un Bob Dylan outré de ne pas voir Françoise Hardy aux premières loges de son récital, des Beatles en première partie de l’oublié…Trini Lopez (?!) Plus récemment Noir Désir ou les Stones sont allés y faire du bruit. Un Mythe national en somme.
L’Olympia, 28 Boulevard des Capucines, 75009 Paris, France.