Le Very Bad Trip

Help, Taxi ! Les pires chauffeurs de cab de la planète

24 mars 2017

Le taxi est souvent la première expérience que l’on vit d’un pays. Parfois pour le meilleur, et très souvent pour le pire ! Voici un very bad trip roulant à tombeau ouvert, et à vos risques et périls.

 

  1. Calcutta, République d’Inde

Niveau circulation, Calcutta, c’est l’enfer. Un embouteillage permanent qui fait de la ville du Bengale occidental une chouette niche de pollution. Les taxi modèle Ambassador, généralement jaunes et bien entretenus, qui y constellent les rues sont aussi emblématiques que les taxis de Londres. Le chauffeur voit venir le touriste occidental de loin : le sport local est de lui proposer des tarifs très supérieurs à ceux généralement appliqués. Son compteur n’affiche pas un prix réel, mais fait référence à un tableau de conversion en roupies que possède chaque chauffeur. Qui plus est, nos joyeux taxi drivers ne connaissent pas toujours bien la ville. Papa, on est bientôt arrivés ?

En route Joe et n’oublie pas ton saxo jaune ! inde.marcovasco.fr

 

  1. Moscou, Fédération de Russie

Les réseaux sociaux fourmillent de vidéos montrant à quel point circuler à Moscou peut être incroyablement dangereux… et pittoresque. Les taxis sont généralement des chauffeurs du dimanche qui se prétendent du métier, officiant dans des voitures assez proches de l’épave, dénués de compteur, et vite agressifs si on remet en question leur tarification à la tête du client. Il existe néanmoins des compagnies privées très fiables qui proposent un accompagnement personnalisé. Mais si vos moyens vous l’interdisent, rabattez-vous sur le métro : il est beau, pratique et rapide !

Pour ceux qui aiment l’intimité de la banquette arrière des taxis : Un couple à Moscou

 

  1. Marrakech, Royaume du Maroc

Là aussi, le voyage tient de l’expérience humaine – plus ou moins – mémorable. Le chauffeur de taxi de Marrakech cultive un point commun avec celui de Rome : il oublie souvent d’enclencher son compteur ! C’est à l’arrivée qu’il faut donc se lancer dans d’interminables tractations pour ne pas trop se faire plumer. Un classique, nous dira-t-on. Un autre tour pendable des taxis marrakchis consiste à prendre plusieurs clients au fil de votre voyage (Uberpool n’a rien inventé !) Cela ne changera en rien le tarif de votre course, mais ne fera que rallonger celle-ci. Mieux vaut alors ne pas être pressé. Comme disent de nous les Orientaux, nous avons la montre, et ils ont le temps.

 

  1. Pékin, République Populaire de Chine

A Pékin, les accidents de la route sont une attraction locale. La foule s’y presse avec une curiosité jamais rassasiée. Disons-le tout de go : se faire conduire dans l’infernale circulation pékinoise chinoise comporte quelques risques qui ne sont pas qu’atmosphérique. Ainsi, les chauffeurs de taxi pékinois ne parlent que très rarement l’anglais. Et si leur mandarin un peu chuintant vous est totalement étranger, se munir de votre adresse sur un bout de papier tient du réflexe de survie.
Exigez de ces drôles qu’ils enclenchent leur compteur au départ. Ne vous étonnez pas s’ils ouvrent subitement la fenêtre pour évacuer un gros crachat sur la chaussée. Et ne soyez pas surpris, si votre route devient trop compliquée pour eux, de vous faire débarquer au beau milieu de votre course. C’est ça, vivre des expériences authentiques  !