Le Very Bad Trip

Ces 5 îles-prison dont on ne s’évade jamais

16 mars 2016

Sous les barreaux, la plage. Symbole d’exotisme et de farniente, une île peut être aussi celui du pire cauchemar : voici 5 prisons insulaires de sinistre réputation. « Vous qui entrez ici, oubliez tout espoir… »

  1. Alcatraz, États-Unis

La plus célèbre d’entre toutes. Prison de haute-sécurité bâtie à 2,4 kilomètres de la Côte de San Francisco qui accueillit un Al Capone en disgrâce. S’en évader était mission quasi-impossible, la faute aux vents frisquets de Frisco, aux courants de sa baie, et aux requins qui peuplent les eaux des alentours. Fermée en 1963, elle se visite aujourd’hui, gérée par le service des parcs nationaux des États-Unis. Elle est devenue un lieu d’observation très prisé des amateurs d’ornithologie.

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  1. Gorgona, Italie

Un peu de légèreté dans ce tableau d’ombres. Sur l’île de Gorgona, la plus petite des sept îles de l’archipel de la Toscane, est implanté un centre pénitentiaire pas comme les autres au milieu des pins et des châtaigniers. C’est là qu’est produit le Gorgona, un vin jaune à 12,5° (quand même !), né du travail des prisonniers eux-mêmes suite à un accord passé entre l’administration pénitentiaire locale et la dynastie vinicole des Frescobaldi. Gorgona devrait, paraît-il, bientôt s’ouvrir au tourisme. A suivre…

  1. Robben Island,  Afrique du Sud

C’est au XVII ème  siècle que cette île du large du Cap, dans l’Océan Atlantique – une zone infestée de requins – devient un pénitencier sous la garde des premiers colons hollandais. Un temps asile psychiatrique puis léproserie,  c’est au XX ème siècle que cette île prison entre dans l’histoire, lorsqu’elle a pour « locataire » durant 27 longues années, un dénommé Nelson Mandela… futur président de la République d’Afrique du Sud. Robben Island figure dans la liste du patrimoine de l’Unesco depuis 1999.

  1. Guantánamo, Cuba

Enclave américaine située à Cuba, elle entre de plain pied dans l’actualité après les attentats du 11 septembre 2001 et la tonitruante volonté de George W. Bush d’en démordre avec « l’Axe du mal ». Cette base navale américaine – louée par chèque depuis 1903 – devient alors prison et centre d’interrogatoire d’islamistes ou supposés tels capturés par l’armée américaine. Promettant sa fermeture à plusieurs reprises, le précautionneux (ou impuissant?) Barack Obama semble vouloir attendre la toute fin de son dernier mandant pour y remédier.

  1. Nazino, Russie

Mieux connue sous la riante périphrase « d’île de la mort », Nazino, située sur l’Ob à 800 kilomètres au nord de Tomsk, en Sibérie, est restée dans l’histoire de l’Union Soviétique comme un véritable enfer sur terre. En 1933, 6000 « déclassés » (petits délinquants, paysans dékoulakisés…) y sont envoyés avec juste un peu de farine comme seul moyen de subsistance. 4 000 y mourront poussant les survivants au cannibalisme. « Lendemains qui chantent », qu’ils disaient…