Secousses sismiques, inondations, coulées de lave… Il y a des recoins de notre belle planète où il ne fait pas forcément bon vivre et qui sont malgré tout habités. L’Œil de Marco en a trouvé quatre. A vous d’ouvrir le vôtre désormais.
- Kagoshima, Japon
C’est le volcan le plus actif et le plus menaçant du Japon. Si sa dernière éruption remonte à six ans, les explosions sont courantes. La dernière date d’avril 2017 et avait provoqué un épais nuage de fumée.
Le Sakurajima, situé au sud de l’île de Kyushu, domine la baie de Kagoshima et la ville du même nom où résident 600 000 âmes. En cas de réveil, les experts craignent des nuées ardentes et même un tsunami ! En attendant, les habitants répètent les exercices de sécurité…
- Istanbul, Turquie
Quoi de plus romantique qu’une soirée sur le Bosphore ? Le hic, c’est que la faille nord-anatolienne (entre la plaque anatolienne et eurasienne) passe sous Istanbul. Celle-ci se déplace de plusieurs millimètres chaque année, ayant déjà provoqué à plusieurs reprises des séismes destructeurs.
Selon les experts, dans les vingt prochaines années, Istanbul devrait subir un tremblement de terre de magnitude 7 – celui-ci libérant très probablement de larges poches de méthane. La catastrophe en somme.
- Oklahoma City, Etats-Unis
Depuis le début du XIXème siècle, ce n’est pas moins de 120 tornades qui ont défrisé la ville d’Oklahoma City. La raison ? La région – et la ville en particulier – est le point de rencontre des courants d’air chaud venus du golfe du Sud et de l’air sec des Rocheuses.
Le résultat est dramatiquement… soufflant ! En 1999, 1700 habitations ont été ravagées dans les alentours et ce, en une seule journée ! Quatorze ans plus tard, presque jour pour jour, une tornade fera 24 morts à Moore, dans la banlieue de la ville.
- Mocoa, Colombie
Le « problème » de Mocoa, chef-lieu du département de Putumayo, dans le nord-est de la Colombie, est que la ville est entourée de trois fleuves : les rios Mocoa, Mulato et Sancoyaco.
Son destin est inexorablement scellé à leurs caprices. C’est ainsi que le 1er avril 2017, après des précipitations abruptes et brutales engendrées par le phénomène climatique, la montée des eaux a provoqué une coulée de boue destructrice qui emporta avec elle la vie de 300 personnes. La déforestation intense de cette zone surpeuplée a également été pointée du doigt comme l’une des raisons de la catastrophe.